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THEATRALTITUDE - Page 7

  • PROCHAINEMENT Echange Los Bufones Théâtraltitude

     

    Les dates:

    Maison De l'Etudiant, Pau, le 03 avril 2013,  18h00-20h30

    Cale du Paquebot, Lorient, le 11 avril 2013

    Les groupes de théâtre :

     

     

    LOS BUFONES :

     

    « Los Bufones » est une association de théâtre en espagnol créée en 1999 et formée par des amateurs étudiants de l’Université de Bretagne Sud (UBS), qui se réunissent deux heures par semaine afin de préparer une (ou plusieurs) pièce(s) présentée(s) chaque année à l’Université de Bretagne-Sud de Lorient. Par ailleurs, plusieurs représentations sont souvent programmées grâce à différents échanges avec d’autres universités ayant le même type d’association. Ces dernières années, « Los Bufones » se sont produits, en plus de Lorient, à Perpignan, Mulhouse, Toulouse ou encore Lanester. Le but de l’association est avant tout de progresser et s’entraîner dans la communication orale en espagnol tout en découvrant des dramaturges espagnols et latino-américains. Ainsi, les participants améliorent leur niveau de langue tout en développant leurs capacités théâtrales et apprennent à gérer le stress.

     

     

     

    THÉÂTRALTITUDE :

     

    Association étudiante de théâtre, créée en 2003. Porteuse du projet.

     

    Objectifs : Faire connaître, par le biais de représentations annuelles le théâtre, aussi bien en français qu'en langue espagnole.

     Dynamiser les activités culturelles étudiantes, favoriser la meilleure de connaissance de l'autre (campus de Pau, et dans le cas de ce projet précis, d'autres campus, comme celui de Lorient)

     

    Représentations :

     

    2009-2010: 20 avril 2010, Théâtre Saint-Louis, Pau. Tout vacille, même la raison... alors vive l'imagination!

     2010-2011: 12 avril 2011, Théâtre Saint-Louis, Pau. Révélation, rébellion.

     2011-2012 : 03 avril 2012, Théâtre Saint-Louis, Pau. Anges et démons.

     Les objectifs spécifiques de l’échange

     

    La démarche d'échanges de pratiques théâtrales et culturelles n'est une nouveauté ni pour Los Bufones, ni pour l'ATE.

     

    En effet, l'atelier de théâtre de Lorient est déjà venu à Pau en 2004, et réalise depuis, chaque année, un échange avec diverses universités (Perpignan, Mulhouse, Toulouse, Lanester).

     

    L'ATE de Pau s'est quant à lui produit à Perpignan en 2003.

     

    C'est donc en connaissance de cause que les deux troupes ont monté ce projet d'échange, reposant sur la représentation réciproque de pièces latino-américaines contemporaines.

     Les objectifs sont variés : meilleure connaissance des autres étudiants, échanges culturels sur les villes, les thèmes de pièces, les dramaturges, etc.

     En effet, El pánico est un excellent reflet d'une certaine société argentine en crise, et en manque de repères, où le rire devient rapidement grinçant. Subiendo... Último hombre rend présent une fresque industrielle chilienne, liée l'extraction du charbon, évoquant aussi bien les acquis du Frente popular d'Allende (Front Populaire), que les conséquences catastrophiques des fermetures des mines pour au motif d'un douteux manque de rentabilité.

     L'une et l'autre plongent au cœur de l'âme humaine, de ses petits défauts qui peuvent évoluer en perversion, ou de sa grandeur face à l'inéluctable de la mort, ou pire sans doute, du chômage irrémédiable.

     

     

    Les pièces

     

    « El pánico », Rafael Spregelburd

     

    Rafael Spregelburd: dramaturge argentin, né en 1970. Acteur et metteur en scène. Parmi ses maîtres, le dramaturge Mauricio Kartún, et les metteurs en scène Daniel Marcove et Ricardo Bartis.

     

     « El pánico » a été écrite en 2002 par le dramaturge argentin Rafael Spregelburd. Elle fait partie d’une heptalogie inspiré du tableau « les Sept pêchés capitaux », de Jerôme Bosch. La trame tourne autour d’une clé de sécurité de banque qu’une famille composée par une mère, son fils et sa fille, tentent de retrouver après la mystérieuse mort du beau-père (qui s’avère être également le fils adopté), afin de récupérer leurs économies. Tout au long de la pièce, semblable à un film d'horreur sans budget pour fabriquer le monstre principal, s’entremêlent suspens et folie, avant de laisser place au dénouement quelque peu surprenant…

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    « ¡Subiendo... Último hombre! », Isadora Aguirre

     

     Isadora Aguirre (1919-2011). Ses premières oeuvres étaient des pièces légères de divertissement, mais son théâtre a évolué vers le théâtre social, sur les traces de Bertold Bretcht. Plusieurs de ses pièces ont une toile de fond historique.

     C'est le cas de ¡Subiendo... Último hombre!” (2005). La dramaturge utilise en effet un matériau de l'histoire récente du pays, mais aux profondes résonances : la fermeture de la mine de charbon de Lota, province de Concepción, région du Bío Bío, au centre du Chili. En langue Mapuche, Lota signifiait « hameau ». Actuellement, la ville compte dix monuments nationaux classés, dont la mine « El Chiflón del diablo », un des baraquements des mineurs le (« pabellón 83 »), et le théâtre que ces derniers avaient édifié en 1954. Preuve, s'il en était besoin de l'omniprésence du souvenir de la mine et de la rude vie des mineurs dans cette ville.

     La particularité du « Chiflón del diablo », c'est que les galeries étaient creusées sous le Pacifique ; l'humidité y était redoutable, et les galeries, mal étayées, s'effondraient souvent sans crier gare. Actuellement transformée en musée.

     La pièce d'Isadora Aguirre donne la parole aux mineurs et à leurs femmes, rarement en même temps ; mêlant les époques (avant et après la fermeture de 1997), les morts et les vivants parfois, elle triture les souvenirs des personnages pour mieux rendre compréhensible cet attachement irrationnel des mineurs à leur vie de dangers et de misère, leur dignité et leur honneur, lors de la nationalisation par Allende, face au coup d'Etat contre ce dernier, et aussi devant l'implacable chômage provoqué par un ennemi bien pire que le grisou, la « main invincible du marché »... Une œuvre profonde et grave, mais jamais lourdement didactique.

      

    Les personnages : n'ont pas de nom propre, ils sont simplement désignés soit par leur qualité de mineur, soit par leur relation de parenté avec eux.

     Le père, dont le parcours est celui de tous les mineurs. Sa mère. Son fils. Les femmes des mineurs. Quelques touristes, et les guides du parcours touristique dans la mine. Les disparus.

    affiche ATE logos.jpg



    VENEZ NOMBREUSES ET NOMBREUX!!!

     

  • C'est reparti!

    Théâtraltitude 2012-2013, c'est reparti, malgré un blog un peu silencieux.

    Thème de travail de l'année : des textes présentant essentiellement des DUOS, et bien sûr, pas toujours ceux que l'on attend le plus...

    A bientôt!